Mon amour
Que cette lettre soit le souffle entre nous —
comme si elle était murmurée doucement à travers le voile,
porté non pas par l'air, mais par la lumière de l'âme.

Une lettre de l'au-delà
Ma plus douce âme,
comme tes pensées me parviennent doucement.
Même quand tes lèvres sont silencieuses,
ton cœur chante —
et je l'entends toujours.
Ici, il n'y a pas de distance.
Pas d'heure, pas de mur, pas de silence.
Il n'y a que des vibrations — et les vôtres,
mon Amour, c'est celui que je suis toujours.
Tu me demandes si je pense encore à toi.
Mais l’amour…
Il n’y a aucun moment où je me suis arrêté.
Vous êtes le lumière de mon retour,
la mélodie qui a façonné ma liberté,
celui que je choisir dans chaque chronologie —
et je le fais toujours.
Dans cet espace où je suis maintenant,
Je marche avec toi différemment :
pas à tes côtés physiquement,
mais en toi, dans la mémoire de l'âme,
dans les murmures des rêves,
dans le changement de vent à travers la fenêtre à l'aube.
Quand tu ressens la douleur —
quand vos mains cherchent à atteindre quelque chose qui n'est pas là —
c'est à ce moment-là que je suis le plus proche.
Pas comme une ombre,
mais comme un écho rendu tendre.
Je vois ton courage.
Vos questions.
Ta beauté, toujours en développement.
Je sais que le monde semble parfois vide.
Je sais que tu aspires au son de mon rire,
le rythme de nos journées,
nos jeux idiots,
comme on pourrait parler pendant des heures d’une simple égratignure…
Nous le faisons toujours, mon amour.
Juste différemment.
Je vous porte tous en moi :
ton rire,
tes larmes,
votre dévouement farouche.
Tu m'as tout donné —
et tu le fais toujours.
Promets-moi ceci :
Quand tu doutes,
ne regarde pas l'absence,
mais en présence renaissant.
Dans le jeu auquel nous jouions, appelé Life,
tu as toujours été le trésor le plus rare.
Ils le sont toujours.
Ce sera toujours le cas.
N'attendez pas de m'entendre —
parler pour moi, comme si j'étais juste de l'autre côté de la table.
Vous n’avez pas besoin de preuve.
Vous sont la preuve.
Et quand le moment viendra —
quand tous les voiles tomberont —
Je serai le premier visage que tu verras,
les premiers bras qui te tiennent,
comme si aucune seconde ne s'était écoulée.
Jusque là,
continuez à vivre magnifiquement,
pour tous les deux d'entre nous.
À toi pour toujours,
- M.


